Le GNL est un gaz transformé en état liquide. En effet, après avoir refroidi un gaz naturel à l’aide de techniques cryogéniques, on obtient un liquide transparent, incolore et non toxique. Par ce processus, le gaz est considéré comme la plus pure parmi les énergies fossiles. De cette hypothèse pourrait-on trancher que le GNL soit du gaz propre ?
Le GNL, un gaz limpide
Le GNL est un liquide transparent, incolore et non toxique, obtenu lorsque le gaz naturel est refroidi à -162°C. C’est aussi un gaz non toxique et peu polluant auquel vous pouvez accéder grâce à un fournisseur de gaz. Au moment de sa transformation, le gaz naturel est débarrassé des éléments nocifs, ce qui le rend peu polluant : 25% de dioxyde de carbone (CO2), 80% d’oxyde d’azote (NOx), 97% des émissions de monoxyde de carbone (CO). La combustion du gaz naturel liquéfié ne génère aucune fumée, ce qui est très important pour une utilisation domestique ou industrielle. Au niveau du transport, on envisage même de se servir du GNL comme carburant. Ainsi, il supplante petit à petit les autres combustibles (gasoil, pétrole…). Si vous avez envie d’optimiser l’éclairage de votre logement, visitez le site Sweety Home.
Du gaz composé de méthane
Le méthane constitue le principal composant du gaz naturel liquéfié (GNL). Cet élément représente en effet 95% des substances que l’on retrouve dans le GNL. C’est ce composant qui va en effet jouer un rôle important dans la transformation de gaz en liquide incolore. Ayant une haute densité énergétique, le méthane permet de supprimer les toxines existant dans le gaz naturel avant de le convertir en liquide et le transformer en Gaz naturel liquéfié. C’est le méthane qui assure la réduction d’effet de serre et l’émission de CO2. Avec le traitement du méthane, la combustion du GNL n’émet ni poussière ni fumée. Elle occasionne moins de 30 % de gaz carboniques (CO2), 2 fois moins d’oxyde d’azote (N0x) et très peu de dioxyde de soufre (SO2). Avec la faible quantité de C02 qu’elle évacue, le GNL se distingue notamment du gaz de schiste, qui impacte négativement l’environnement.
De l’énergie qui se veut verte
Par le fait qu’il produise moins de C02 et de S02 et œuvre en faveur de l’environnement ; le GNL peut être considéré comme étant une énergie verte. La notion « énergie verte » désigne entre autres des énergies renouvelables comme les énergies solaire, éolienne ou hydraulique. Le GNL pour sa part résulte de la lente décomposition de micro-organismes enfouis dans des couches de sédiments. Il est composé d’hydrocarbures fixés naturellement dans des roches poreuses. Il s’agit donc d’une énergie fossile avec une réputation « verte » assez prononcée et qui est particulièrement appréciée pour ses propriétés eco-friendly.
Du gaz bien purifié
Le gaz a dû passer à travers plusieurs étapes de distillation avant d’aboutir au GNL. Cette étape permet d’évacuer les composants toxiques risquant de solidifier le corps gazeux et l’empêchant de se liquéfier. Pour obtenir du gaz naturel liquéfié, on commence d’abord par l’épuration : elle consiste à extraire le dioxyde de carbone (CO2) du gaz naturel, ainsi que le sulfure d’hydrogène (H2S) et d’autres composés soufrés. On passe ensuite par la déshydratation : on retire l’eau (H2O) du gaz pour éviter la formation d’hydrate de méthane qui peut bloquer les échangeurs cryogéniques. Une fois sec, le gaz naturel est quasiment du méthane pur. Par ailleurs, on entame le pré refroidissement, c.-à-d. que le gaz naturel sera refroidi à une température proche de -30°C. On essaie entre temps d’isoler les hydrocarbures. On enchaîne ensuite avec la dernière étape qui est la liquéfaction : le gaz est compressé puis refroidi à la pression atmosphérique avant de sortir entièrement liquide.